Tampons hygieniques bio et tampons hygieniques classiques :
Nous avons fait des recherches récemment sur les tampons hygiéniques classiques.
Les tampons, tout comme les serviettes hygiéniques modernes d’ailleurs, ont certainement rendu l’hygiène féminine plus facile et plus pratique, mais à quel prix !
La plupart de ces produits contiennent des plastiques ainsi que des produits chimiques et des ingrédients spéciaux qui leur permettent d’absorber 10 fois leur poids en liquide
Leur impact sur l’environnement :
Ces plastiques prennent beaucoup de temps à se décomposer, et l’effet de ces produits chimiques n’a pas été étudié de manière exhaustive pour leur impact sur l’environnement… Or, une énorme quantité de ces produits se retrouve dans les sites d’enfouissement et de traitement des eaux.
Sachez qu’une femme utilisera en moyenne plus de 16 000 tampons au cours de sa vie.
Leur impact sur votre santé :
Les lèvres et la zone vaginale comportent de nombreux petits vaisseaux sanguins, la peau est particulièrement mince à cet endroit, ce qui facilite malheureusement l’entrée des produits chimiques et en plastique dans le corps par cette zone. Parmi ces produits, on trouve le BPA et le BPS, qui perturbent le développement embryonnaire et sont liés aux maladies cardiaques et aux maladies dégénératives. Les phtalates et le DEHP peuvent entraîner de multiples dégâts organiques.
Outre les plastiques à pétrole brut, les tampons sanitaires classiques peuvent également contenir une myriade d’autres ingrédients potentiellement dangereux, tels que les neutralisants d’odeurs et les parfums. Les synthèses et le plastique limitent également la circulation libre de l’air et peuvent piéger la chaleur et l’humidité, favorisant potentiellement la croissance des levures et des bactéries dans votre zone vaginale.
Coton : Oui ou non ? Les deux peuvent poser problème.
Les publicités laissent penser que tous les tampons sont composés de coton doux, issu de magnifiques champs blancs vierges. Malheureusement, ce n’est généralement pas le cas.
Si certains tampons contiennent du coton, la plupart d’entre eux contiennent de la rayonne, un matériau synthétique. Des tests ont prouvé que d’une part, ces fibres synthétiques peuvent absorber trop d’humidité au niveau des parois vaginales et que d’autre part, certaines d’entre elles restent collées à la paroi, augmentant ainsi le risque de TSS, Toxic Shock Syndrome.
Les tampons en coton sont généralement blanchis au chlore ou à d’autres produits chimiques.
Selon les scientifiques, « le coton est considéré comme la culture la plus sale du monde en raison de son utilisation intensive de pesticides. L’aldicarbe, le deuxième insecticide le plus utilisé sur le coton et le plus toxique pour les humains et les animaux sauvages, est encore utilisé dans 25 pays, dont les États-Unis, où 16 États l’ont signalé dans leurs eaux souterraines. Dans le monde entier, le coton couvre 2,5% des terres cultivées et les producteurs de coton utilisent 16% des pesticides dans le monde.
Huit des 10 principaux pesticides les plus couramment utilisés sur le coton classiquement fabriqué aux États-Unis ont été classés comme modérément à hautement dangereux par l’Organisation mondiale de la santé. La Fondation pour la justice environnementale élabore plus sur les effets négatifs à l’échelle mondiale de l’utilisation des pesticides dans le coton.
Le coton (83%) est l’une des quatre principales cultures d’OGM produites dans le monde, dont le soja (89%), le canola (75%) et le maïs (61%). La production de coton OGM se classe au neuvième rang dans la production mondiale de cultures.
En moyenne, 90% du coton américain en 2010 était génétiquement modifié, selon un sondage sur l’USDA. Cependant, 95 à 98% de tous les cotons sont maintenant génétiquement modifiés dans neuf des onze pays producteurs de coton étudiés.
En plus de cela, une étude récente a révélé que 85% des tampons étaient contaminés par du glyphosate (un herbicide lié au cancer) et ce nombre était de 100% lorsque les produits de gaze de coton ont été testés ! »
Aucune femme n’aurait envie que ces produits circulent le flux sanguin de l’une des zones les plus sensibles de son corps (zone qui de plus, fait également partie de son système reproducteur !).
Alors vive les tampons bio à base de coton bio non traité au chlore !
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